A l'origine
- Recherche d'une équipe pour lutter contre la passivité des élèves, l'échec et le décrochage.
- Observation d’une pratique intéressante qui permet de répondre au problème du développement de l'intensité de participation en langue. - A partir de ces expériences, encouragement à développer cette pratique innovante. - Organisation d’une formation en fin janvier 2014 en direction des collègues. - Pour les professeurs, souhait de sortir de l’isolement et de travailler en équipe. |
Les notes et le jeu
Tout d’abord ce que d’ordinaire on reproche aux élèves :
Le second principe est le suivant :
Et tous les pédagogues le savent :
Il s’agit de faire travailler les élèves en groupes ou "îlots" constitués de tables autour desquelles s’assemblent les élèves par affinité, librement. Ces équipes, "îlots" ou "tables", ont la possibilité permanente au cours du jeu de gagner (ou de perdre) des "points bonus" lesquels "bonifient" ainsi leurs notes finales et les rendent donc meilleures. Et si pour les élèves la finalité immédiate est de faire gagner son équipe et par là même de gagner individuellement des points qui seront soigneusement comptabilisés, le véritable but du jeu est de gagner en apprentissages faits et en connaissances réellement et activement assimilées. Mais cela ne s’atteint que par un dispositif pédagogique d’une très grande rigueur dont le premier principe est d’en communiquer clairement les règles aux élèves afin de les mettre rapidement en situation de jouer et donc d’apprendre, ou d’apprendre pour pouvoir jouer et gagner les points bonus espérés. |
La mise en place des groupes, la part du travail individuel
1. Comment organiser les groupes ?
Les possibilités sont multiples, tout dépend de l’objectif visé et de la dynamique de groupe que l’on souhaite installer.
Les groupes ne sont pas forcément à envisager comme définitifs. Pour respirer, une classe a besoin de changement. La variation entre groupes homogènes et groupes hétérogènes est envisageable et même souhaitable en fonction des activités choisies. Laisser à l’élève la possibilité de constituer son groupe de travail est souvent un facteur de motivation qui contrairement aux idées reçues ne met pas en péril la bonne conduite des ateliers et favorise la réussite du projet final. |
2. Le travail individuel disparaît-il totalement ?
Non.
Ne perdons pas de vue que le travail de groupe construit et renforce des compétences qui seront utiles à chacun des élèves lors des phases de travail individuel. Des phases d’enrichissement entre pairs lors de missions induisant un travail collectif sont nécessaires. Elle permet une meilleure appropriation des savoirs et savoirs-faire. Le travail de production individuelle n’est pas négligé, il a toujours sa place, nous le construisons différemment, de manière progressive. Le scénario global pourra comprendre des phases de recherche individuelle, des phases autonomes de mise en forme des idées et des temps productions écrites individuelles . |